Prolongation et rechute
Si votre incapacité de travail se prolonge au-delà de ce qui était indiqué sur le certificat médical transmis à la mutualité, ou en cas de rechute, vous devez à nouveau déclarer votre incapacité de travail.
Déclarez à nouveau votre incapacité de travail
Vous êtes dans l’obligation de déclarer à la mutualité, dans les 48 heures, toute rechute ou prolongation de votre incapacité de travail.
- Prolongation : l’incapacité de travail se prolonge au-delà de la date de fin mentionnée sur le certificat médical transmis à la mutualité.
- Rechute : Il y a reprise du travail après une période d’incapacité de travail, puis une nouvelle incapacité de travail.
Déclarez une prolongation ou une rechute de la même manière que l’incapacité de travail initiale, à savoir en utilisant un certificat d’incapacité de travail.
Quand est-il question de rechute ?
Il n'est question de ‘rechute’ qu'en cas de reprise de travail et de nouvelle maladie :
- dans les 14 jours calendrier, après une période d'incapacité de travail de moins d'un an
- dans les 3 mois, en cas d'incapacité de travail de plus d'1 an
- Attention ! 'Rechuter' ne concerne que le délai dans lequel une nouvelle incapacité de travail débute, sans aucun lien avec l'affection qui est la cause de l'incapacité de travail.
Exemple : Vous êtes en incapacité de travail pendant 6 semaines suite à une fracture de la jambe. Vous reprenez le travail, et après 4 jours, attrapez la grippe. Vous êtes à nouveau en incapacité de travail pour 2 semaines. même s'il s'agit d'une affection différente, pour la mutualité, il s'agit d'une 'rechute'.