Congé d’allaitement
Il existe 2 types de congé d’allaitement, le prophylactique et le ‘classique’. Comment demander un congé d’allaitement ? Et pouvez-vous prétendre à des indemnités ?
Congé d’allaitement prophylactique
De quoi s’agit-il ?
Vous êtes obligée d’arrêter le travail dans la mesure où vos activités peuvent nuire à votre santé ou à celle de votre bébé.
- par ex. vous êtes exposée à des substances dangereuses, comme le mercure
- par ex. vous entrez en contact avec des personnes qui souffrent d’une infection virale
Ai-je droit à des indemnités ?
Pendant votre congé d’allaitement, vous pouvez éventuellement prétendre à des indemnités de la mutualité. Dans un tel cas, adressez un certificat d'écartement du travail pour allaitement, complété par votre employeur et le médecin du travail, à la mutualité.
Attention!
Fiscalement, ces indemnités sont d’ailleurs considérées comme des revenus de remplacement imposables. Vous devez les mentionner sur votre déclaration d’impôts annuelle.
La durée du congé d’allaitement peut aller jusqu’à 5 mois au plus.
Les indemnités payées pendant la période d’écartement du travail pour cause d’allaitement correspondent à 60 % de la rémunération perdue, plafonnée, le cas échéant.
Congé d’allaitement ordinaire
De quoi s’agit-il ?
Un congé non rémunéré que vous devez demander. Il n’y a pas de régime légal. L’autorisation de l’employeur est requise :
- soit, vous trouvez un accord avec votre employeur
- soit, les conditions d’octroi sont prévues dans une CCT
- soit, les conditions d’octroi sont prévues dans le règlement de travail
Ai-je droit à des indemnités ?
- Vous ne percevez ni salaire, ni indemnités pour un congé d'allaitement ordinaire, et vous ne devez donc introduire aucune demande auprès de la mutualité.
- Contactez la mutualité si vous prenez un congé d'allaitement ordinaire. Nous vérifierons si vos droits aux soins de santé sont préservés.